J'ai refermé le tome 3 hier soir, avec un profond regret de devoir quitter ces personnages qui m'étaient devenus tellement familiers. Dès le départ j'ai complètement accroché sur cette histoire, et bien que j'aurai un milliard de petites choses à critiquer (il est vrai que cette trilogie est moins bien écrite que the Quickening, plus maladroite, plus compliquée, qu'elle contient pas mal d'incohérences, etc...), je crois bien que je l'aime encore plus que the Quickening.
Je crois que je me suis énormément impliquée émotionnellement en lisant cette trilogie, et ça a été vraiment très très dur de tourner la dernière page hier soir. Un peu comme de dire adieu à des amis qu'on ne reverra jamais. Je serai bien incapable, pour le moment, de dire quel est mon personnage préféré tant j'ai aimé chacun d'eux, sourit à chacun de leur sourire, pleuré pour eux. La première chose qui me vient à l'esprit en repensant à ce tome, et à la trilogie en général, c'est ce sentiment d'injustice. Pour Tor et Alyssa qui ne peuvent jamais être réunis (dans cette vie en tout cas), pour leurs enfants qui n'auront jamais la chance de connaître vraiment leurs parents, pour les Paladin et toutes les souffrances qu'ils ont du enduré. Pour Orlac aussi, et son destin qu'il n'a pas choisi. Rien que de repenser à tout ça, et les larmes (re)coulent à flots, peut-être qu'il m'aurait fallu un peu + de recul pour faire ma critique.
En tout cas, ce livre m'a touché, bouleversé, fait rêver, fait pleurer, et je ressens encore une grosse boule à l'estomac en repensant à cette fin, qui comme le disait Ophi, est troublante mais pourtant tellement pleine d'espoir. Alors en conclusion je voudrais juste dire merci Fiona, d'avoir écrit cette trilogie, qui a remué tellement de choses au fond de moi, et qui m'a touché profondément.