Les Flèches de la Reine - Cycle des Hérauts de ValdemarNombre de pages : 283
Résumé : Talia vient d’une famille des Holds. Les Holds sont une région frontalière de Valdemar où les femmes n’ont pas le droit de parole. Le seul droit qu’elles ont est d’être mariée ou de servir la déesse. Mais Talia est rebelle, elle lit ce qui est impensable pour une femme des Holds et rêve d’une autre vie. Lorsque les femmes de son père lui annoncent son futur mariage, celle-ci le refuse et s’enfuit.
Ses pas l’amèneront à rencontrer un compagnon, Roland. Elle décide de le ramener aux Hérauts sans avoir conscience d’avoir été choisie. Son arrivée à l’école et le fait de s’apercevoir qu’elle peut être un Héraut comme dans ses rêves va la rendre heureuse. Mais elle devra tenir une place des plus importantes : Héraut de la Reine, et s'occuper de la petite princesse Elspeth, surnommée la Furie.
Il lui faudra alors s’adapter, déjouer des pièges et surmonter bien des problèmes.
Mon avis : J'ai bien apprécié ce premier tome, même s'il démarre bien trop doucement à mon goût...
En fait, le début est assez enfantin. J'ai eu peur d'être tombée sur un style qui ne me convenait pas, un peu dans le genre de Paolini avec son cycle d'Eragon, écrit pour les adolescents.
Cependant, après deux ou trois chapitres, un rythme s'installe, une cohérence se fait et on se prend d'attachement pour la petite Talia qui, à la manière des plus grands héros, sera appelée à connaître un grand destin et à vivre la réalité de ses rêves...
Pourtant, je reprocherai une chose : le manque de profondeur psychologique des personnages. Moi, qui suis férue de détails, de tortures psychiques et de lourds passifs, même si les origines de l'héroïne sont loins d'être une partie de plaisir, j'ai trouvé que l'immersion dans le monde des Holds du début n'était pas assez profonde, pas assez crédible. La comparaison avec les familles Mormones est évidente mais pas assez approfondie.
Au delà de ça, j'ai passé un très bon moment. Les pouvoirs mis en évidence dans cet ouvrage sont ingénieux, l'idée des Compagnons incarnés par des chevaux, même si non innovante, reste somme toute sympa.
Pourquoi ne pas approfondir et lire le cycle en entier?
A suivre.
Ma note :
1/2