John Marco - Guest Blog
Bonjour tout le monde! Et merci de lire ce guest blog. Merci aussi à Fiona pour son invitation à parler ici. Bien que Fiona et moi ayons été présentés il y a peu de temps, sa nature généreuse et son amour pour l’écriture ont fait d’elle l’une de mes amies on-line préférées. Pour ceux qui ne le savent pas, Fiona a récemment écrit son propre guest blog dans mon site, où elle parle de ces méthodes d’écriture et l’a opposé à ma propre méthode. Bien que l’on écrive tous deux des livres de fantasy, nous abordons cette tache de façon très différente, et c’est à mon tour de discuter de ce que je fais et de quelle manière.
Les écrivains - spécialement les nouveaux - tiennent beaucoup au ‘processus’. c’est sûrement parce que cela semble si mystérieux. Des simples pensées de nos cerveau ressort une histoire tangible et compliquée entièrement écrite sur papier pour pouvoir la montrer à tout le monde. J’admets que cela me parait encore miraculeux parfois, mais avec les années, j’ai développé ma propre façon de le faire.
Au contraire de Fiona, je suis un planificateur détaillé. J’écris d’abondantes notes avant de commencer un livre, certaines étant parfaitement lisibles, d’autres rien que des égratignures de poulet ou des bouts de bâtons. J’ai des cartes et des croquis d’armes, alors une fois que j’ai fini, l’arc de l’histoire est complet - et je sais ce que je veux dire. A chaque fois que j’écris un nouveau livre, je m’achète un journal et inscris la date sur la première page. Je garde ce journal sur moi tout le long du processus d’écriture, et j’y mets des notes à chaque fois que je commence un nouveau chapitre. Ces notes ‘percent en bas’ de mon gros et majeur contour. Pourquoi ça? Parce qu’ils me focalisent que ce que je veux dire.
Je continue à apporter cela pour une raison. Vous voyez, il y a de plusieurs années quand j’ai commencé à écrire pour la première fois, j’aurai sauté tout droit dans un projet. J’avais ce que je pensais être une bonne idée et alors j’écrivais avec acharnement, impatient de commencer, sûr de savoir de quoi parlait mon histoire. Mais j’arrêtais tout le temps. Je restais toujours coincé au bout de 50 pages, et c’est là que mes idées mouraient. Ce n’est que bien plus tard que j’ai appris quelque chose d’important - les idées ne sont pas des histoires. Les idées sont les composantes des histoires. On les met ensemble en même temps, et une fois fini on a notre histoire. Mais c’est en fait enfiler ces histoires ensemble qui est difficile. Je pense que c’est la partie qu’on appelle ‘narration de l’histoire’.
Ensuite quand mes histoires étaient ’bloquées’, je ne savais pas ce que je voulais dire. J’avais des idées, mais pas d’histoires. Le fait d’exposer et de planifier et tous ces croquis stupides joignent ces idées ensemble. Cela me permet de contrôler où je vais, de voir ma destination avant d’y aller et de dire si c’est vraiment là que je veux aller.
Maintenant j’admets que cela doit simplement être ma nature. Je ne suis pas un aventurier. Je ne partirai jamais à travers champs sans carte de voyage, parce que je veux je veux arriver là où je vais. C’est donc ce que je pense de mes notes et exposés - comme une carte qui m’indique où je veux aller. Bien sûr, je peux prendre des détours si j’en ai envie, tant qu’ils ne m’éloignent pas trop de ma route et, plus important, interfèrent avec l’histoire que j’essaie de raconter. Les choses le long de la route ont l’air intéressantes, mais je na m’arrête que pour les explorer si elles conviennent, parce qu’il ne suffit pas d’être seulement intéressé. Chaque scène doit faire avancer l’histoire en quelque sorte. On sème d’importants faits et révélations dans les chapitres, et une fois que l’histoire est finie, on la traverse avec une compréhension complète de ces petites choses que nous avons appris en cours de route.
D’accord, ma préférence est donc évidente. Je suis un défenseur de la planification! Je suis craint par les écrivains qui peuvent ressortir de fabuleuses histoires sans les exposer en premier. Il n’y a pas de façon canonisée de faire cette chose que l’on appelle écrire. Tout ceux d’entre nous qui le font ont leurs propres méthodes. Certaines se chevauchent, mais la plupart sont unique. Elles sont contestables et embrouillées et parfois insondables, et c’est pourquoi c’est si difficile d’expliquer ‘comment écrire’. Mais quelle que soit votre approche - ma façon ou celle de Fiona ou une façon entre les deux - le voyage sera uniquement le votre. Et c’est vraiment génial.
Fionamc, le14th Aout 2008 08:20:19