Fiona McIntosh France
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 Tout ça à cause du Chocolat!

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Layne
Aegis
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Livre : The Desert Spear - Peter V Brett

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MessageSujet: Re: Tout ça à cause du Chocolat!   Tout ça à cause du Chocolat! Icon_minitimeLun 18 Aoû - 19:13

Tout ça à cause du chocolat!

On vient de me demander de parer sur ce qui m’a fait changer le tournant d’une intrigue dans Le Dernier Souffle. J’ai été très chanceuse avec mes histoires parce que, bien que mes éditeurs ont travaillé dur pour m’aider à tourner les livres dans leur meilleur, nous n’avons pas eu beaucoup de réécriture. Pour la plupart, on ne fait qu’en perfectionner chaque centimètre, en scrutant les motivations des personnages, s’assurant qu’il n’y a pas de ‘trous d’intrigues’ etc. On me demande assez souvent d’ajouter un peu d’éditorial mais dans ce qui est de déchiqueter ou réécrire entièrement des scènes, on m’a heureusement laissée sans blessures à panser. Cependant, il y a deux situations à part. les deux sont arrivées dans Le Dernier Souffle. Le premier a été une coupure de presque 30.000 mots. Maintenant je sais que ça terrifie certains lecteurs ils se sentent trompés par ces mots, et inspirer les lecteurs semble fade quand j’en parle, mais c’était un changement sensé fait par mon éditeur et pour de bonnes raisons. Laissez-moi vous l’expliquer. Ceux d’entre vous qui ont lu Le Sang, doivent se souvenir de la scène où Ylena s’échappe du monastère de Rittylworth, qui est attaqué par les hommes du Roi? A l’origine, cette scène était celle d’un autre personnage féminin. A l’origine elle devait jouer un rôle beaucoup plus important dans l’histoire et prendre une autre direction. J’avais un ou deux chapitres énormes et déchirants où elle donnait le coup d’envoi de cette implication. Autant que nous aimions tous cette nouvelle partie de l’histoire, je me suis mise d’accord avec mon éditeur que c’était éloigner le lecteur de Wyl Thirsk trop longtemps… ou plutôt loin de l’axe principal de l’histoire. Et en faisant ces chapitres, je demandais au lecteur de s’impliquer profondément à trois autres personnages qui compliquaient l’histoire. Je n’ai pas trouvé difficile de faire marcher ça sans elle et nous avons simplement amputé ces 30.000 mots et réécrit la scène pour qu’Ylena reprenne le fil. Ce n’a pas été dur à faire et ce n’a pas été dur d’abandonner ce passage ni tout ce travail. L’édition est là où le livre est fabriqué… là où tout ce qui le fait briller est ajouté. En tant qu’écrivain il est important d’être flexible et de s’ouvrir à se genre de situations éditoriales, afin d’être prêt à trouver des solutions et ne pas essayer de ne pas s’accrocher à ces mots durement gagnés. Heureusement, je ne suis pas précieuse au sujet de mon travail, je change et bouge, tout simplement. Et donc, l’autre occasion - une où je me suis sentie un peu plus en confiance et ai pris un jour pour y penser franchement - c’était à la fin de L’Âme. C’était le point culminant d’une histoire épique qui ne demandait pas aux lecteurs de se morfondre constamment mais les personnages étaient punis encore et encore. Pauvre Wyl Thirsk. Il a eu un parcours très rude. Et parce que, comme je l’ai déjà expliqué, je ne planifie rien, lorsque j’approchais des chapitres finaux j’ai réalisé avec des frissons, que les personnages que les personnages n’allaient pas permettre une fin heureuse pour Wyl et Valentyna. Après toute cette lutte, il n’y avait aucune chance pour eux. Et, alors que j’étais en train d’écrire, je me rappelle clairement tomber en larmes pendant que le pire scénario possible commençait à se présenter. Je ne pouvait pas l’arrêter. Valentyna de sortir son bien-aimé Cailesh de ses souffrances plutôt que d’attendre le bourreau pour l’exécution. Elle n ‘a aucune idée de comment marche le Don de Myrren, mais bien entendu le lecteur le sait ainsi que Wyl Thirsk, enfermé dans Cailesh. Wyl aime Valentyna plus que sa propre vie et on partage son profond désespoir à travers ses yeux à lui, ses actions à elle. C’est une partie très triste de l’histoire. Et bien que la saga se termine par une scène remplie d’espoir pour les trois royaumes, les lecteurs se retrouveraient, sans aucun doute, avec un sentiment de vide et un peu creux à cause de cette fin sombre. J’ai vraiment aimé ça. Mais mon éditeur s’inquiétait vraiment du fait que les lecteurs méritaient une fin qui apporterait une sorte de clôture au combat de Wyl. Mon choix de fin l’a laissé plus traumatisé que jamais, piégé dans un corps qu’il savait qu’il allait mépriser chaque jour de sa future vie parce que c’était le changement final pour lui. Il n’y aurait pas d’échappatoire possible. Le fléau qu’était le Don de Myrren, était arrivé à bout - ces besoins avaient été satisfaits. Mais Wyl était surtout dans un état de désespoir et le compte des morts était affreusement élevé. Mon éditeur m’a demandé de considérer sérieusement de donner une chance au lecteur de faire la fête plutôt que fermer le dernier tome avec autant de chagrin. Je n’étais pas vraiment contente de ne pas voir ma propre version de l’issue finale, mais après avoir laissé ça de côté j’ai décidé d’écouter son conseil et de repenser aux derniers chapitres. Heureusement, une fois que j’ai atteint ce but, j’ai été surprise que les idées viennent si facilement et j’ai pu changer la fin dans une issue moins dramatique. Bien, jusque là, ce fut les deux seules occasions en 10 romans fantasy pour adultes où j’ai sérieusement envisagé de réécrire l’intrigue. Au fond je préfère encore les fins douces-amères aux douces comme vous pouvez le voir dans Trinity et dans Percheron et probablement que Valisar suivra la même voie finale, et en quelques tours de psychologie maison, j’ai décidé que maintenant je crois fermement que ce caractère a beaucoup à voir avec ma préférence pour le chocolat noir amer par rapport au chocolat au lait ou - beurk - blanc!

Fionamc, le 5 Août 2008
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